Amilly - Le mois du film documentaire (2/3)

Le mois du film documentaire est de retour, avec une thématique nationale : "Métamorphoses".
Sept promenades avec Mark Brown, un film de Pierre Creton et Vincent Barré – 2024 – France – 104 min
À la recherche de plantes indigènes, nous suivons le botaniste Mark Brown, depuis Aizier jusqu'à Sainte-Marguerite-sur-Mer, chez lui. De la vallée de la Seine, suivant le littoral cauchois en sept promenades, nous filmons les plantes jusqu'à son projet botanique fou : reconstituer une forêt primaire à L'Aube des Fleurs.
« Un merveilleux docu sur la nature et ses fragilités. » Libération
« Célébration de la botanique […] le film est aussi, par sa pureté formelle, une fête pour les cinéphiles. » Télérama
« […] sur le littoral cauchois, l’extraordinaire herbier de Peirre Creton et Vincent Barré. » Le Monde
FIDMarseille 2024 - Festival International de Cinéma de Marseille : Prix du Centre National des Arts Plastiques (CNAP) - Première mondiale
En présence des réalisateurs Pierre Creton et Vincent Barré.
Pierre Creton :
Depuis près de trente ans, Pierre Creton vit, travaille et tourne des films dans le pays de Caux, en Normandie, sans jamais que ses tâches agricoles d’ouvrier et cultivateur ne s’opposent à la pratique d’un cinéma "fait maison", fabriqué au jour le jour, au gré des saisons.
Vincent Barré :
Architecte, sculpteur, réalisateur, Vincent Barré est diplômé de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. Élève du grand architecte Louis Kahn, il est également titulaire d’un doctorat en urbanisme et d’un diplôme d’architecture. Il a enseigné aux Beaux-Arts de Paris jusqu’en 2011. Il vit et travaille entre Saint-Firmin des Bois (Loiret) et Paris.
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Film issu du cycle de 3 films sur le thème : Métamorphoses / empreintes
« Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses. »
Paul Eluard in Le dur désir de durer (1946)
Un cycle consacré aux métamorphoses et à leurs empreintes.
Changements de formes, changements d’états, tout est mouvement et transformation dans la nature.
Si cette fluidité universelle est partout, la métamorphose, par l’activité humaine, peut aussi être le fruit d’actions brutales ; bouleversement d’un équilibre ne laissant que des traces, qu’il faut rechercher ou dont il faut se souvenir pour réparer.
Un cycle qui nous parle aussi de cinéma : une métamorphose et ses empreintes, n’est ce pas ce qui nous est donné à voir dans bien des films ? Aussi, le passage du tournage d’un film à son montage puis à sa projection, n’est-ce pas la manifestation d’une métamorphose ?
Représenter pour garder trace. Nommer pour faire exister. Filmer pour (re)donner vie. Explorer les métamorphoses pour ne pas oublier.